AMICALE CYCLISTE CANÉTOISE
Et maintenant en 2022
Je prends de bonnes résolutions.
Je veux être vu.
• Je porte des vêtements clairs
• Je m'équipe d'un éclairage performant.
Je veux être compréhensible.
• Je signale franchement mes changements de direction.
• J'utilise mon avertisseur sonore à l'approche de piétons et de rollers.
Je veux bien me positionner sur la chaussée.
En ville :
• Je laisse une largeur suffisante entre moi et le trottoir.
• Je ne rase pas les voitures en stationnement pour être à l'abri de l'ouverture intempestive d'une portière.
Hors agglomération :
.Je roule à une distance suffisante du bord de la chaussée pour éviter les écarts dus aux ornières, aux gravillons ou aux bords de chaussée mal entretenus.
• Je roule à 2 de front, mais je me rabats sur une seule file lorsque les conditions de circulation l’exigent ou lorsqu'un véhicule voulant dépasser annonce son
approche.
Et, je change mon casque qui a plus de 5 ans.
Je profite « de la présence d'un représentant de la municipalité » ou « de votre présence, monsieur le
maire » pour adresser un message aux personnalités politiques.
Nous aimerions rappeler notre désir de participer à l'élaboration des pistes cyclables. Nous avons la
chance, sur notre belle ville de Canet d'avoir une municipalité à l'écoute des associations sportives
et, en ce qui concerne notre amicale, de disposer, en la personne de Sylvie, une interlocutrice
particulièrement engagée, mais cela se cantonne à notre territoire.
En fait, dans le département, nous avons deux types de pistes cyclables.
Celles correspondant un tant soit peu aux préconisations de la CEREMA. Je rappelle, pour ceux qui l'auraient oublié, que le Centre d'Etudes et d'Expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Aménagement, est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle conjointe du ministre de la transition écologique et solidaire et du ministre de la cohésion des territoires. Celle-ci ne nous posent aucun problème et nous les utilisons, dans la mesure ou leur état nous le permet.
Le deuxième type de pistes cyclables s'apparentent d'avantage à des trottoirs déguisés en pistes
cyclables pour donner bonne conscience à quelques élus. Elles sont parfaites pour le vacancier, chef
de famille qui accompagne sa progéniture à la plage sur son 'spad' avec bouées serviettes, pelle et
seau à sable. Mais n'oublions pas que nous sommes une discipline sportive et que nous ne pouvons
pas marquer l'arrêt à chaque sortie de garage et mettre pied à terre à chaque intersection.
Non seulement ces pistes nous sont impraticables, mais elles attisent les querelles entre nous et les
automobilistes qui ne comprennent pas pourquoi nous ne les empruntons pas.
Pour exemple et pour finir mon propos, début décembre dernier une jeune femme, mère de famille,
accompagnée par son enfant, au volant de son véhicule à volontairement coincé un de nos
camarades entre sa voiture et le trottoir en nous invectivant lors de notre traversée de Villeneuve de
la Raho. Dieu merci, son agilité lui a permis d'esquiver l'attaque, sinon, c'est l'ensemble du groupe
qui était au tapis.
Je vous remercie